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Respect aux agriculteurs, artisans de notre Nature !

  

Je vous invite à lire les 2 posts Facebook ci dessous de Vincent Perrin, éleveur de porc plein air bio dans le Jura.

Pourquoi cette lecture ?

  1. C'est super bien écrit 
  2. C'est leur véritable vie
  3. C'est pour eux que j'ai crée Je veux du gout avec Popapotes pour qu'on partage, encourage soutienne tous ces VERITABLES producteurs tout en mangeant BIEN !
Alors non, les artisans, agriculteurs ne sont pas "illétrés et incapable de s'exprimer, qui ont raté des "superbes" études pour finalement rédiger des powerpoint à longueur de journées ou assister à des réunions pour brasser du vent. 

Ce sont des Hommes passionnés et passionnants qui nous nourrissent BIEN, sans compter leurs heures tout en préservant notre planète.

Eux ne lèvent pas des millions pour des start up "rentables", enfin un jour peut etre ... mais qui font rêver certains investisseurs et qui nous poussent à consommer parfois n'importe quoi!

 

De notre coté,nous sommes passées à l'action en relayant leur travail et en le proposant à de nouveaux clients.

Nous sommes seulement 2 femmes à faire tourner ce site.

Alors oui, il n'est peut-être pas parfait, mais chaque jour on fait le max.

Et surtout on travaille avec des artisans d'une grande QUALITE! 

 

Si vous voulez acheter votre nourriture de manière vraiment équitable, soutenir des artisans français tout en prenant un maximum de PLAISIR avec des produits aux GOUTS vraiment AUTHENTIQUES,
alors on vous invite à
voyager à travers les Goûts de nos terroirs
sur notre site 
je veux du Gout avec Popapotes.fr

 

Posts de Vincent Perrin, éleveur de porc plein air bio dans le Jura
"Vis ma vie.
C’est dimanche, ce matin le thermomètre est descendu à peine en dessous de 0. On est le 19 décembre et ça sent Noël. La semaine de travail approche les 70 heures de travail et pour une fois j‘ai prévu de ne rien faire cet après-midi. Le besoin de souffler, d’apprécier les moments simples d’un repas avec des amis, le besoin d’entendre le rire de notre bébé, le besoin de cuisiner, le besoin de la simplicité d‘un dimanche. L’astreinte de la ferme est là en permanence avec l’inquiétude permanente que nos animaux, nos cochons soient en bonne forme, en bonne santé, l’inquiétude du paysan éleveur que l’on redoute des fois, mais qui fait partie de cette passion qui nous anime. Je lance une cuisson douce d’un sauté de porc , les oignons crépitent avec les gousses d’ail dans la cocotte, je recoupe et recoupe la viande puis le beurre fondu se charge du reste, l‘odeur est celle du dimanche, du repas familiale. On toque à la porte, un ami passe boire un café, je me réchauffe en l’accompagnant dans ce petit instant que l’on apprécie encore plus en hiver quand on travail dehors. Nos tasses vides je le raccompagne à la porte avant de me préparer à aller donner à manger aux cochons. Notre bébé est à la sieste l’ambiance est paisible, sereine. Je raccompagne mon ami à sa voiture et en sortant nous sommes interpelés par des aboiements et des cris de cochons. Nous sommes dimanche et mon esprit ne fait qu’un tour je comprend de suite que nos truies sont en détresse. J’enfile ma paire de basket et je cours en pyjama pour voir ce qu’il se passe. Je comprends très vite à l’entente des cris de nos truies que les chiens présents ne sont pas là pour faire de la figuration. Effectivement entre 5 et 7 chiens de chasse sont devant le grillage, aboient, il y a du sang partout, deux de nos truies font front et se battent avec deux chiens qui ont réussi à passer sous le grillage. C’est la panique, il me faut protéger nos truies en sang, faire sortir ces chiens et protéger les porcelets mais aussi notre truie Demeter qui doit mettre bas ce jour. Je ne suis plus en capacité de réfléchir, j’utilise un balais pour que les chiens lâchent enfin notre truie Cernie qui telle la matriarche défend le troupeau sans relâche. J‘arrive à faire fuir les chiens devant le grillage et j’arrive à faire sortir les deux teckels agresseurs couverts de sang avant que Cernie ne leur donne le coup final. Ma compagne court dans la zone de chasse pour trouver un chasseur et que les chiens stoppent cette agression, stoppent ces écoulements de sang. Le grillage est défoncé. J’appelle la gendarmerie, une patrouille arrive, le reste est digne d’une cour d’école.
Mes propos ne sont pas anti chasse ni je ne sais quoi, juste des propos qui relatent notre vie d’éleveur-euse. Cela fait 3 ans que nous sommes avec nos truies et que celle-ci ont confiance en nous, le dressage est une activité à part entière de notre travail d’éleveur. Nos truies, c’est notre famille, notre clan, la relation que nous avons avec elles nous est propre et cela ne regarde que nous ! Quoique ? Nos deux truies , Cernie et Grandezoreilles qui ont défendu le troupeau ont un caractère de cochon, sic ! Mais voilà il faudra plusieurs mois pour reconstruire cette osmose, cet état d’esprit dans le parc. Dimanche est mot annonçant la fin de semaine, annonçant bien souvent des moment de détente, de loisirs, bref généralement positif et bien non pas pour moi, nous. Je préssentais, nous préssentions, j‘aurai du…. Voilà on parle depuis un moment de protéger notre élevage de l’extérieur pour de multiples raisons et bien nous aurions dû, une fois de plus ! Une fois de plus ne surtout pas remonter la tête sous l’eau de ce rythme effréné, de ce rythme qui nous rend un peu plus chaque jour fière de notre métier, de ce rythme qui nous fait construire cette carapace et ces réactions que les gens ne comprennent pas. Il y a à peine un an nous comprenions que les forces armées de ce pays pliaient sous les mafias locales et que notre sécurité ne pouvait être assurée comme il se doit en tant que citoyen français, on comprenait que la seule confiance et la seule sécurité viendrait de nous et seulement nous ! On a retenu la leçon c’est clair ! Notre projet de chien de défense prendra donc plus vite effet que prévu ! L’homme est un loup pour l’homme, on en est persuadé, on est encore bien gentil de s’être inquiété des deux agresseurs canins à qui ont aura sauvé la mise. Bref, on ne créera pas de débat ce n‘est pas le lieu mais mafieux ou pas, armés ou pas, raisonné ou pas, malveillant ou pas, sachez que lorsque vous êtes en train de pratiquer un loisir ou pas d’ailleurs et bien nous on bosse. Notre ferme, elle est là et elle vient de loin, de très loin. Je repense à toute cette sueur qui a coulé de nos fronts, et juste ça , rien que ça , car on ne parlera même pas du reste, nous fera la défendre jusqu’au bout ! Ne l’oubliez JAMAIS !"
Les truies avec les marques de morsures :
"Vis ma vie suite et fin (on l’espère).
Voilà si je choisis cette manière, cette façon pour communiquer sur notre métier ce n’est pas pour que les lecteurs trices éprouvent une forme de pitié ou autre, le misérabilisme je déteste ça. Je ne fais que communiquer des faits, une réalité inébranlable car je pense qu’il est important que le monde qui nous entoure sache ! Sache ce qui de plus en plus ternit l’image folklorique de notre projet mais aussi et surtout que les cycles naturels, tout ce qui touche à la vie donc à la mort, est un processus bien plus complexe que l’on peut le penser et que le métier d’éleveur est avant tout un métier d’observation, de sensibilité. Hier lors de l attaque que notre troupeau de truies a subit je n’ai peut être pas assez évoqué le comportement naturelle de notre truie Déméterre. Effectivement elle était à terme hier et pendant que deux de ses congénères défendaient le troupeau elle a effectué de nombreux allez retour entre sa cabane et la zone de conflit car elle préparait son nid pour la mise bas. J’ai attendu d’effectuer mon dernier tour de surveillance à 23h00 il y a tout juste 10 min pour décider d’écrire et malheureusement confirmer nos craintes. Démeterre a commencé sa mise bas cette nuit ce qui est, somme tout normal. A 10h ce matin la mise bas était encore en cours et elle s’est terminée il y a a peine 2h ce qui signifie une durée de mise bas d’au moins 12h. Du jamais vu sur notre élevage. Son comportement nous heurte, d’habitude très posée lors des mises bas, Démeterre est sur la défensive en permanence, cela fait 3 ans que nous la côtoyons tous les jours et comme les 9 autres truies du troupeau nous connaissons son caractère et sa façon de faire. Déméterre et Kassiopé se disputent le haut du podium concernant la prolificité et le nombre de porcelets sevrés. Généralement c’est pas moins de 14 porcelets sevrés pour ne pas me faire traité de menteur ! Et bien voilà ce sceau noir m aura permis de transporter de la cabane maternité au bac d’écarissage pas moins de 10 porcelets sur 16 si l’on enlève les 2 morts nés auxquels l élevage est habitué. Voilà les petites langues de vipères diront que le hasard fait bien les choses et bien NON ! Il n y a pas de hasard ! Ce que l on redoutait est bien arrivé le stress généré par l ‘attaque d hier aura mis à mal 3 mois et 3 semaines de gestation, permis une mise bas dans un stress inhabituel et accessoirement car à cette heure là ceci est accessoire, une perte potentiel pour la ferme d au moins 8000 euros si on pense que les porcelets étaient devenus des porcs charcutiers. Bref le débat n ‘est pas financier in fino pour nous. Le débat est ailleurs. Pas mal de choses autour de vous tiennent à un file. Pour le loisir d’une personne à travers deux teckels assoiffés de sang et leur comparses à l’aboiement hystérique. C’est une véritable épreuve pour nos animaux et accessoirement nous, eleveur euse. La violence de certains visiblement inexistante à leurs yeux ou à leur réalité de vie nous pose question ! Nous ne sommes pas dans le monde des bisounourses rassurez vous, nos parcours de vie nous aurons montré bien pire que ça ! Mais dans quel système devenons nous aller quelle attitude avoir désormais pour se protéger pour continuer à travailler pour aller au bout de notre projet. Quand tout s’effondre il faut rester debout digne, remonter encore un peu plus nos manches, serrer les poings, lever les yeux ne pas se fourvoyer et réfléchir, réfléchir pour que la peur change de camps, rassurez vous on ne lâchera pas et la peur va changer de camps, prenez en acte notez le bien !"

2 commentaires

  • Trop fort l’instint maternelle je ne savais pas que les cochons pouvaient se battre comme ça. C’est formidable ce besoin de proteger les petits

    Helene
  • Bon courage à vous !

    Julien

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